Une démocratie peut impliquer d'accepter les pires horreurs pourvu qu'elles soient voulues par la majorité
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Cet argument est utilisé dans les débats La liberté d'expression doit-elle être limitée ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Le marxisme est-il intolérant et totalitaire par nature ?, La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?, Le néolibéralisme doit-il s'effondrer ?, Pour ou contre le wokisme ?, Le capitalisme peut-il être réformé ?, Le capitalisme doit-il être réformé ? et La démocratie est-elle le meilleur des régimes ?.
Cet argument est un argument « contre » dans le débat La démocratie est-elle le meilleur des régimes ?.
Cet argument est une justification de Le militantisme violent est le seul possible dans certaines situations.
Cet argument est une objection à Le besoin de violence pour avancer socialement n'est que le signe d'une démocratie qui doit être perfectionnée par des débats méthodiques et des référendums, Le communisme veut imposer par la force révolutionnaire ses idéaux et Les "dominants" sont élus par les gens, qui sont donc globalement d'accord avec eux.
Mots-clés : aucun
Résumé
Citations
« Supposez un instant que, frappée de quelque panique malthusienne, une puissance législative représentant dûment l’opinion publique projetât d’ordonner que tous les enfants à naître durant les dix années futures soient noyés. Personne pense-t-il qu’un tel acte législatif serait défendable ? Sinon, il y a évidemment une limite au pouvoir d’une majorité. Supposez encore que de deux races vivant ensemble – Celtes et Saxons par exemple, – la plus nombreuse décidât de faire des individus de l’autre race ses esclaves. L’autorité du plus grand nombre, en un tel cas, serait-elle valide ? »
Herbert Spencer, « Le Droit d'ignorer l'État », 1850.