La présence de la tsarine et de ses filles à Perm est évoquée dans les discussions soviéto-allemandes le 24 juillet 1918
Cet argument est utilisé dans les débats Lénine est-il le précurseur de Staline ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ? et Faut-il débattre avec l'ennemi ?.
Cet argument est une justification de La tsarine et ses quatre filles ont été vues à Perm entre septembre et décembre 1918.
Résumé
Citations
« Le 24 juillet (1918), le baron Rietzler qui remplace, provisoirement, à Moscou, l'ambassadeur d'Allemagne Mirbach assassiné dix-huit jours plus tôt , fait part à son gouvernement de la conversation qu'il vient d'avoir avec Tchitchérine, le commissaire aux Affaires étrangères. (...) Le commissaire lui a répondu qu'à sa connaisssance l'ex-Impératrice et les quatre Grandes-Duchesses avaient été transférées à Perm qu'il n'était pas en mesure, actuellement, de garantir leur sécurité mais qu'il pensait qu'il ne leur arriverait rien de fâcheux si "elles ne se rendaient coupables d'aucun délit". Quant à leur libération, elle ne pouvait être enviisagée que "conjointement avec le règlement d'autres problèmes".
Tchitchérine (....) sous entendait sans doute (...) l'échange des "princesses de sans allemand" contre des communistes-activistes, notamment Karl Liebnecht et Léo Jogiches, détenus en Allemagne. Il avait peut-être aussi en tête l'assouplissement des clauses draconniennes du traité de Brest_Litovsk qui continuaient à indigner des communistes patriotes. »
« On se souvient peut-être des paroles du commissaire aux affaires étrangères soviétiques Tchitchérine, rapportées à son gouvernement, le 24 juillet 1918, par le baron Rietzler, l'éphémère remplacement à Moscou de l'ambassadeur Mirbach :
A ma connaissance, l'ex-impératrice et ses filles ont été transférées à Perm. »
