L'Eglise orthodoxe et la famille russe des sept disparus n'ont pas en 1998 reconnu leurs dépouilles
Cet argument est utilisé dans les débats Lénine est-il le précurseur de Staline ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ? et Faut-il débattre avec l'ennemi ?.
Cet argument est une justification de Les tests ADN sur des corps retrouvés ont été nombreux et variés quant aux résultats.
Résumé
Citations
« Pourtant l'Eglise orthodoxe a refusé de reconnaître ces dépouilles et le patriarche Alexis II bouda, en 1998, la grande cérémonie prévue pour commémorer le retour des corps à Saint-Pétersbourg. Seul un prêtre, Boris Glebov, fut envoyé pour représenter l'Eglise. "La vérité est que je ne sais pas qui je vais enterrer", a confié Glebov. "Ce sont de faux restes", proclamait quant à lui Tikhon Koulikovsky, le fils de la Grande-Duchesse Olga Alexandrovna, soeur cadette de Nicolas. Et, en 1998, sa femme, tout comme les autres héritiers Romanov, refusèrent d'assister aux funérailles. »
« Déjà, en 1991, on s'était aperçu que le sang de Tikhon et celui du tsar ne correspondaient pas. L'authentification des prétendus restes d'Alexis et de Marie avait elle aussi été contestée. Aucun des squelettes trouvés ne pouvait correspondre à celui d'Anastasia selon le professeur Mapples ; ni à Marie, selon le professeur Abramov. La seule certitude concernait le dentier du docteur Botkine, le mèdecin de la famille Romanov, et les vêtements trouvés dans une fosse en 1919. Quant au crâne, était-ce celui du tsar où se trouvait-il au Kremlin, comme le général Dieterichs et le jounraliste Robert Wilton l'avaient prétendu en 1920 ? »
