Malgré sa fin tragique sous la Terreur Olympe de Gouges a inspiré le féminisme bolchevik
Cet argument est utilisé dans les débats Lénine est-il le précurseur de Staline ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ? et Le capitalisme doit-il être renversé ?.
Cet argument est une justification de En mai 1918 il compare ses contradicteurs communistes et SR de gauche aux petits-bourgeois révolutionnaires de 1793 et 1794 et L'URSS était bien plus féministe que les pays avec lesquels elle coexistait.
Résumé
Citations
« Le cycle des révolutions françaises qui s'est achevé avec la Commune de 1871 a énormément compté pour diverses portions de l'intelligentsia russe depuis les décembristes jusqu'aux deux grandes factions du POSDR (...) Les femmes russes, quant à elles, trouvent dans ce passé de la France bien des raisons d'espérer. Plusieurs de leurs semblables y ont tenu un rôle actif dans de nombreux domaines. Ainsi Olympe de Gouges, dont les manifestes féministes sont déjà traduits en russe. Fille de boucher, dramaturge, elle a publié une ''déclaration des droits de la femme'' censée faire pendant à celle des droits de l'homme, où elle réclame pour toutes "la liberté, la propriété, la sûreté et surtout la résistance à l'oppression ". Le peuple est souverain, observe-t-elle mais à condition qu'il soit la réunion de la femme et de l'homme" (...) Ayant le droit de "monter sur l'échafaud", elles doivent avoir celui de monter à la tribune. En tant que monarchiste girondine Olympe de Gouges était méprisée par les jacobins, mais pas seulement par eux. Le 3 novembre 1793, en pleine terreur, elle est jugée et condamnée à mort. La guillotine est alors installée place de la Concorde. »
« Olympe de Gouges (1748-1793) : dramaturge, poetesse et polémiste. Sa déclaration des droits de la femme souligne avec vigueur le lien entre émancipation universelle et émancipation féminine. Guillotinée pour ses écrits girondins, elle est l'une des trois femmes exécutées pendant la Terreur. Un bon siècle plus tard, son legs intellectuel va inspirer les femmes du Jenotdel, bureau des affaires féminines en Union Soviétique. »
