Les crèches soviétiques étaient en nombre insuffisant et offraient des conditions d'accueil déplorables

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : Crèche, URSS, Conditions d'accueil[ modifier ].

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« En 1935, il y avait près de 5 600 000 lits dans les crèches, mais les places permanentes étaient comme auparavant beaucoup moins nombreuses. Du reste, les crèches existantes, même à Moscou, à Leningrad et dans les grands centres, sont loin de satisfaire aux exigences les plus modestes. "Les crèches, dans lesquelles les enfants se sentent plus mal qu’à la maison, ne sont que de mauvais asiles", dit un grand journal soviétique. Il est naturel après cela que les ouvriers bien payés se gardent d’y envoyer leurs enfants. Or, pour la masse des travailleurs ces "mauvais asiles" sont encore trop peu nombreux. L’Exécutif a tout récemment décidé que les enfants abandonnés et les orphelins seraient confiés à des particuliers ; l’État bureaucratique reconnaît ainsi, en la personne de son organe le plus autorisé, son incapacité de s’acquitter de l’une des fonctions socialistes les plus importantes. Le nombre des enfants reçus dans les jardins d’enfants a passé en cinq ans, de 1930 à 1935, de 370 000 à 1 181 000. Le chiffre de 1930 étonne par son insignifiance. Mais celui de 1935 est encore infime eu égard aux besoins des familles soviétiques. Une étude plus poussée ferait ressortir que la plus grande et en tout cas la meilleure partie des jardins d’enfants est réservée aux familles des fonctionnaires, des techniciens, des stakhanovistes, etc. »

Léon Trotsky, La révolution trahie, 1936.

RéférencesRéférences

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