Les cosaques en guerre avec les bolcheviks depuis plusieurs mois avaient fait un massacre en septembre 1918 à Maikop

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Argument contreCet argument est une objection à Lénine a entrepris la décosaquisation.
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RésuméRésumé

La guerre des Bolcheviks contre les cosaques avait commencé bien avant le 24 janvier 1919, et les seconds ne lésinainent pas sur les moyens pour combattre les premiers. A preuve ce massacre par les Cosaques blancs à Maikop dans le Douban en septembre 1918 qui fit entre 1.000 et 7.000 morts. Le chiffre généralement retenu est de 4.000 tués.

CitationsCitations

« La terreur blanche, commencée dès le mois de novembre 1917 avec les massacres du Kremlin, s'était renforcée au cours de l'année 1918 ; exécutions sommaires, assassinats, dévastations étaient devenus une habitude quotidienne […] Ce sont les 4.000 habitants de Maikop exécutés en septembre 1918 par les troupes du général Pokrovski, ce sont les ouvriers massacrés à Kazan, à Samara, à Oufra sous le règne des Blancs. »

Jean Elleinstein, Histoire de l'URSS tome 1 (1917-1921 ), p.189-190, Éditions sociales, Paris, 1975- deuxième édition.

« Tôt dans la matinée du 21 septembre, alors que Pokrovsky participait au prochain grand événement de la capture de Maykop (un service de prière dans la cathédrale de l'Assomption), sur ses ordres, les Cosaques ont fait irruption dans des colonies de travail. À cette époque, peu de gens savaient que même la nuit, les Cosaques blancs avaient découpé des centaines de personnes, et dans l'après-midi, ils avaient l'intention de nettoyer complètement les zones de travail de la ville. Slobodki ne pouvait pas payer l'indemnité que le général attendait et donc, comme il le menaçait, les faubourgs étaient exposés au feu et au pillage […] Ils ont été exterminés non seulement pour des motifs idéologiques et de classe, mais aussi sur la base de leur âge. Ainsi, les hommes d'âge mûr qui ont réussi à rester dans leurs familles et à éviter la conscription ont été exécutés chez eux sans jugement devant leurs mères, leurs femmes et leurs enfants. Les parties coupées des corps gisaient presque partout dans la ville. Des chiens affamés ont séparé les corps, se transformant en anthropophages agressifs afin qu'ils fassent eux-mêmes le travail des humains. »

Auteur non renseigné, « Les trois jours du massacre de Maykop », Top War, Trois jours et trois nuits d'exécutions, 4 mars 2020.

« Comme il existe de nombreux témoignages du massacre de Maykop, les données sur les morts sont extrêmement différentes. Ils vont de 1.000 à 7.000 tués. Dans le même temps, le nombre de personnes mutilées, violées, dépouillées et sans-abris n'a jamais été comptabilisé. »

Auteur non renseigné, « Les trois jours du massacre de Maykop », Top War, Trois jours et trois nuits d'exécutions, 4 mars 2020.

RéférencesRéférences

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