La société a une large part de responsabilité dans la délinquance des habitants des quartiers
Résumé
Citations
« Les conditions socio-économiques des immigrées sont d’ailleurs primordiales pour expliquer le phénomène. Cette catégorie de la population est, en effet, beaucoup plus touchée par la pauvreté. En 2010, 19 % de celle-ci vivait sous ce seuil contre 13 % en moyenne. Chez les extra-européens, le taux de chômage atteint par exemple 15 % et même 18 % pour les étrangers hors UE, soit plus du double du chiffre concernant les actifs en général (8 %). Il est d’ailleurs plus difficile pour une personne migrante ou issue de l’immigration de trouver du travail. D’une part, parce qu’elle est en moyenne moins qualifié, mais aussi, parfois, à cause de la barrière de la langue. Enfin, si elle est d’origine africaine et/ou issue de quartiers défavorisés, elle peut clairement être victime d’une discrimination à l’embauche. Quant au lien entre délinquance et chômage, il n’est plus à démontrer. »