La propriété privée du monde du travail n'a rien à voir avec la propriété privée des capitalistes
Cet argument est utilisé dans les débats Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Faut-il limiter le droit à la propriété privée ? et Le capitalisme doit-il être renversé ?.
Cet argument est une justification de Les communistes ne veulent pas supprimer la propriété privée en général, mais seulement celle des grandes entreprises.
Résumé
Citations
« La propriété privée, c’est d’abord celle de la bourgeoisie. La propriété privée du monde du travail, elle, se réduit à bien peu de chose. Nombre de salariés, d’employés sont dans l’incapacité de s’acheter ne serait-ce qu’une voiture correcte. Pour acheter un appartement ou une petite maison, beaucoup sont amenés à s’éloigner de leur lieu de travail. Dès qu’il y a un licenciement ou un « accident de la vie », comme on dit, on a vite fait de tout perdre. Et quand un travailleur endetté perd sa maison, ce n’est pas la faute des communistes, mais des banquiers et de leurs huissiers : ce sont eux qui n’ont que faire de la propriété des petites gens. En fait, derrière ce principe prétendument sacré de la propriété privée, se cache surtout le droit de la bourgeoisie d’exploiter ceux qui n’ont rien et de les priver de toute propriété. Et combien de patrons petits et moyens finissent ruinés et expropriés par plus gros qu’eux ? »
« Vous êtes saisi d’horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais dans votre société la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes qu’elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de la propriété qui ne peut se constituer qu’à la condition de priver l’immense majorité de la société de toute propriété. »
Références
Justifications
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La propriété capitaliste donne le pouvoir d'exploiter des centaines de milliers de travailleurs à travers le monde
