La financiarisation de l'économie s'explique par les profits rapides et illimités promis par la spéculation
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Cet argument est utilisé dans les débats L'Europe occidentale est-elle en déclin ?, Le communisme a-t-il encore un avenir ?, Le néolibéralisme doit-il s'effondrer ?, Le capitalisme doit-il être renversé ?, Le capitalisme doit-il être réformé ?, Le capitalisme peut-il être réformé ? et L'état global de l'humanité s'améliore-t-il depuis quelques décennies ?.
Cet argument est une justification de Dans le système capitaliste, les crises économiques sont inévitables.
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Résumé
Citations
« Alors même que les capitaux s’accumulent de plus en plus à un pôle, il y a de moins en moins de raisons de les investir dans la sphère productive. Seule la finance peut encore faire figure d’eldorado car, à la différence de la production, la spéculation promet des profits rapides et apparemment illimités. Bien sûr, il y a des hauts et des bas, des phases de reprise économique et d’autres de recul mais, depuis maintenant cinquante ans, nous sommes englués dans la crise et le marasme économique. Et il faut comprendre que la faiblesse de l’investissement productif et l’hypertrophie de la finance ne sont pas des phénomènes passagers dus à un capitalisme débridé. Ils reflètent un capitalisme qui étouffe dans sa propre graisse. »
Nathalie Arthaud, Communiste, révolutionnaire, internationaliste !, Les bons caractères, 2022.
