La bureaucratie stalinienne est responsable de la défaite sans combat du prolétariat allemand contre le nazisme
Cet argument est utilisé dans les débats Lénine est-il le précurseur de Staline ? et Le communisme a-t-il encore un avenir ?.
Cet argument est une justification de La bureaucratie stalinienne est responsable des défaites du prolétariat mondial.
Résumé
Citations
« Nous autres, communistes, nous devenions bien involontairement les meilleurs alliés de Hitler. Nos militants, dans leur lutte instinctive contre la poussée nazie, se voyaient presque chaque semaine obligés de faire machine arrière par les pontifes infaillibles de Moscou et de Berlin. Combien de fois n’ai-je pas été prévenu par mes chefs et n’ai-je pas, à mon tour, averti les camarades travaillant sous ma direction : "Ne concentrez pas vos efforts sur Hitler. Suivez la ligne tracée. Nous devons frapper nos coups les plus violents contre les sociaux fascistes du parti social-démocrate. Ce sont eux et leurs syndicats ouvriers que nous devons anéantir si nous voulons amener la majorité des travailleurs à la toute-puissance du prolétariat." Nous suivions les instructions avec une fermeté d’autant plus grande que nous avions été entraînés à nous astreindre à un contrôle de tous les instants et à une discipline personnelle qui relevaient sans doute davantage des théories de Bismarck que de celles sacrées à nos yeux de Karl Marx. »
Références
- Jan Valtin, Sans patrie ni frontières, Paris, 1947.
Justifications
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Jusqu'à la victoire de Hitler, le Parti communiste allemand a préféré mener le combat contre les socialistes plutôt que contre Hitler, quitte à s'allier avec les nazis
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Trop tard, la bureaucratie stalinienne a lancé le Parti communiste allemand dans une lutte aventuriste contre les nazis vouée à l'échec
