Jusqu'à la victoire de Hitler, le Parti communiste allemand a refusé de mener un front unique avec les socialistes contre les nazis
Cet argument est utilisé dans les débats Lénine est-il le précurseur de Staline ? et Le communisme a-t-il encore un avenir ?.
Cet argument est une justification de Jusqu'à la victoire de Hitler, le Parti communiste allemand a préféré mener le combat contre les socialistes plutôt que contre Hitler, quitte à s'allier avec les nazis.
Résumé
Citations
« [Fin mai 1932] La tentative de la démocratie de gouverner par décrets se traduisait par une faillite complète. […] Le réarmement de la nation devint l’idée dominante du nouveau régime, et la formule "Mort au bolchevisme", le cri de guerre qui devait camoufler ce programme afin de ne point éveiller l’attention de l’étranger, particulièrement de la France. Les sections d’assaut déclenchèrent une nouvelle vague de terreur. Le nombre d’assassinats politiques atteignit un point culminant durant la première semaine de juin. Hitler adressa au gouvernement von Papen un brusque ultimatum. Il exigeait la proclamation de la loi martiale, la suppression du parti communiste et le contrôle de la police prussienne par les nationaux-socialistes. […] Cependant, une fois de plus il fut admis [par le comité central du Parti communiste allemand] que le socialiste demeurait l’ennemi principal des Soviets. Ernst Thaelmann tonnait et écumait, tel un taureau furieux, fortement approuvé par Hugo Eberlein, le trésorier du Parti, par Hermann Schubert, le vice-président, et par Willy Leow, Leo Flieg, Fritz Schulte et d’autres membres encore du Reichstag et du Comité central. Ernst Wollweber et Hans Kip-penberger gardèrent le silence ainsi que Hotopp, l’un des chefs de la Ligue des écrivains prolétariens. À la fin, on opposa un refus formel à toutes les propositions d’alliance loyale avec les sociaux-démocrates. La vieille haine l’emportait toujours. »
Références
Justifications
Objections
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Le Parti communiste allemand a tenté de lancer une politique de front unique à la base -
Mener un front unique avec le Parti socialiste aurait signifié s'allier avec l'ennemi