Il n'y a aucune preuve à ce jour que ça lèse vraiment les personnes ayant des difficultés à lire

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« L’écriture tout court est discriminante pour les dyslexiques. Les professeur.e.s de ces enfants aux besoins particuliers mettent déjà tout en oeuvre pour faciliter l’apprentissage (merci de vous soucier d’eux): polices simplifiées, utilisations de couleurs, aération du texte et utilisation de cartes mentales.

L’écriture inclusive ne semble pas être impossible pour les dyslexiques, même si l’utilisation d’une police de couleur ou du gras pour les terminaisons des mots sembleraient faciliter la lecture.

On peut comprendre que des élèves dyslexiques aient du mal, au moins dans un premier temps, à déchiffrer un titre de chapitre comme «Les agriculteur.rice.s au fil des temps» (véritable exemple issu du Manuel Hatier qui a relancé le débat).

Mais habituer tous les enfants à être plus égalitaires dans leur façon d’utiliser le langage peut et doit se faire également par le biais de l’oral.

«Au lieu de demander “quels sont ceux qui ont fini leur travail?”, je dis “celles et ceux”», affirme Marie-Odile, professeure des écoles en maternelle. «Ça entre dans leurs oreilles et dans leurs têtes sans aucun problème, car le cerveau des enfants est moins rigide que le nôtre. C’est au quotidien que nous devons les habituer à ne pas faire triompher systématiquement le masculin». »

Thomas Messias, Lucile Bellan, « Huit idées reçues ou crétineries sur l'écriture inclusive », Slate.fr, 3 octobre 2017.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

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