En octobre 1917, la crise était mûre du fait du soulèvement paysan dans les campagnes
Résumé
Citations
« D’un regard pénétrant, Lénine fut le premier à noter que le mouvement agraire était entré dans une phase décisive et il en tira tout de suite toutes les déductions. Le moujik ne veut plus attendre, de même que le soldat. « Devant un fait tel que le soulèvement de la paysannerie – écrit Lénine, à la fin de septembre – tous les autres symptômes politiques, même s’ils étaient contraires à cette maturation de la crise générale de la nation, n’auraient absolument aucune importance. » La question agraire est la base même de la révolution. La victoire du gouvernement sur le soulèvement paysan serait « l’enterrement de la révolution… ». Il n’y a pas à espérer des conditions plus favorables. Voici l’heure de l’action. « La crise est mûre. Tout l’avenir de la révolution russe est mis sur la carte. Tout l’avenir de la révolution ouvrière internationale pour le socialisme est mis sur la carte. La crise est mûre. » »