En mai-juin 1918 sur une base de classe a lieu une terrible répression des cosaques blancs sur des cosaques rouges
Résumé
Citations
« En février 1918, les cosaques du Don se divisent entre l'ataman réactionnaire Kaledine et un comité révolutionnaire pro-bolchevique dirigé par le cosaque Podtiolkov. Mironov cosaque de souche, d'abord hostile au bolchevisme, s'y rallie en janvier 1918 […] participe à la création et à l'activité de la république soviétique du Don, proclamée le 23 mars 1918. Les armées allemandes renversent cette république le 8 mai et transmettent le pouvoir à l'ataman Kraznov, celui-là même qui avait conduit l'offensive manquée sur Pétrograd le 27 octobre et que les bolcheviks avaient libéré sur parole. Kraznov liquide les institutions soviétiques, annule tous les décrets soviétiques et du gouvernement provisoire. Il souligne avec fierté la férocité des cosaques blancs à l'égard des cosaques rouges…
"Les cosaques étaient impitoyables à l'attaque, ils étaient aussi impitoyables avec les prisonniers. Lorsque, dans la ferme de Ponomarev, ils s'emparèrent du fameux Podtiolkov et des soixante-treize cosaques qui l'accompagnaient, les cosaques réunirent sur le champ un tribunal militaire qui condamna Podtiolkov et ses deux commissaires adjoints à être pendus, et les soixante-treize cosaques de son escorte à être fusillés. La sanction fut immédiatement mise à exécution devant tous les habitants de la métairie […] (dans le texte). Les cosaques étaient particulièrement sévères avec les prisonniers cosaques qu'ils considéraient comme traîtres au Don. Dans ces cas-là, le père condamnait à mort son fils et ne voulait même pas lui faire ses adieux".
Lorsque les prisonniers ne sont pas des cosaques, mais de simples soldats de l'armée rouge, les cosaques leur laissent la vie et les condamnent au travail forcé […] »