En février 1794 Barère désavoue publiquement les crimes de Turreau

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« « Le Comité de Salut Public se reposait sur les mesures à prendre à l'intérieur de la Vendée sur l'esprit et le texte des décrets qui ordonnent de détruire et d'incendier les repaires de brigands, et non pas les fermes ni les demeures des bons citoyens. Il espérait surtout que l'Armée de l'Ouest s'occuperait plutôt de détruire le noyau des rebelles que de sacrifier les habitations isolées et les bourgs et villages fidèles, et non dangereux. Mais, lorsque le Comité a voulu vérifier les faits et connaître quelle était l'exécution donnée à ces arrêtés, quel a été son étonnement de voir les forces morcelées dans la Vendée, des rassemblements de rebelles se former de nouveau, se grossir de tous les mécontents que la barbare et exagérée exécution des décrets avait faits de nouveau dans ce pays, qu'il ne fallait que désarmer, repeupler d'habitants fidèles et administrer avec l'énergie républicaine convenablement dirigée »

Jean Tabeur, « Barère à la convention le 12 février 1794 », Paris contre la Province ; les guerres de l'Ouest, p.193, Economica, Paris, 2008.

« Le Comité de salut public a été trompé, les traîtres pullulent dans nos armées, il faut de prompts remèdes pour arrêter le mal. Il est prouvé que très souvent nos généraux ont concouru à leurs défaites mutuelles en refusant par jalousie ou tout autre motif de se seconder. […] Il est prouvé que les généraux connaissent parfaitement la force de l'ennemi et, pouvant sans peine le détruire, lui ont toujours opposé des forces inférieures […] vous avez ordonné qu'on brûlât les repaires des brigands… On a brûlé des communes entières, dont les habitants s'armaient de fourches, de faux, de fusils et arrêtaient eux-mêmes les brigands pour les livrer à l'armée républicaine. Croiriez-vous que, sous prétexte de suivre vos ordres, on égorge les enfants, les femmes, les municipaux en écharpe, à la suite d'un banquet civique donné par eux à une division de l'armée? J'ai vu des malheureux abandonnés au désespoir, n'ayant d'autres perspectives que la mort de la part de l'armée républicaine et de la part de la horde royale! Tout est livré au pillage et à l'incendie »

Louis Marie Clemer, « lettre de Jullien de Paris au comité de salut public 11 février 1794 », les colonnes infernales, p.241_242, Perrin coll Vérités et légendes, Paris, 1993.

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