En 1920 le commandant Lasies exprimait son scepticisme à propos du massacre de la maison d'Ipatiev

De Wikidébats, l'encyclopédie des débats et des arguments « pour » et « contre »
Aller à la navigation Aller à la recherche
Mots-clés : aucun[ modifier ].

RésuméRésumé

CitationsCitations

« Je publie cette lettre comme préface afin que mes lecteurs puissent se faire immédiatement une idée des doutes troublants pour tous ceux qui, sur le théâtre même du drame, ont essayé de se faire une conviction. Le discours prononcé par M. Pichon à la Chambre, le 29 décembre 1918, n'est point fait pour les dissiper. Voici comment s'exprima le ministre des Affaires étrangères : Le prince Lwoff était dans une cellule voisine de celle où se trouvaient les membres de la famille impériale… Ils les ont réunis dans une seule pièce et les ayant fait asseoir l'un à côté de l'autre, ils les ont pendant toute la nuit lardés de coups de baïonnette, pour les achever l'tin après l'au- tre le lendemain à coups de revolver : l'empereur, l'impératrice, les grandes-duchesses, le tsarévitch, la dame d'honneur, la lectrice de l'impératrice et tontes les personnes qui touchaient à la famille impériale, si bien que dans cette pièce c'était, m'a dit le prince Lwoff, une véritable mare de sang ! A cela, moi qui ai vu le lieu du crime, je réponds que : 1° Il n'y a pas de cellules dans la maison Ipatieff qui, loin d'être une prison, est une des maisons bourgeoises les plus élégantes d'Ekaterinbourg. »

Joseph Lasies, La tragédie sibérienne, le drame d’Ekaterinbourg, p.92, L'édition française, Paris, 1921.

« Je viens de recueillir à l'instant le témoignage d'un témoin qui se trouvait à Ekaterinbourg le jour du drame et fut toujours en très bonnes relations avec le prince Lwoff. Il en résulte que c'est M. Pichon qui a évidemment mal compris le prince Lwoff. Celui-ci a bien été emprisonné à la prison d'Ekaterinenbourg, distante de quatre kilomètres de la maison Ipatieff dans laquelle il n'a jamais séjourné ! Le seul témoin direct connu est mort en prison sans avoir rien révélé. »

Joseph Lasies, La tragédie sibérienne, le drame d’Ekaterinbourg, p.96, L'Edition française, Paris, 1921.

« Le 18 mai 1919, en gare d'Ekaterinbourg, le député français Joseph Lasies eut une violente dispute avec le journaliste Robert Wilton. Ce dernier stupéfia ses auditeurs en s'écriant : "Commandant Lasies, même si le tsar et la famille impériale sont vivants il faut dire qu'ils sont morts". »

Michel Wartelle, L'affaire Romanov ou le mystère de la maison d'Ipatiev, tome 1 ; "tome 2 avec nouveaux documents inédits", p.61 68, chapitre 5, Québec, 2008, 2017.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourWilton était le meilleur ami du juge Sokolov

Arguments contreObjections

Débats parentsDébats parents