En 1905 la Vendée russe ce sont les Cent-Noirs obscurantistes et fascisants du tsar NIcolas II

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
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« Nous devons obtenir non l'humiliation du pouvoir tsariste, non la reconnaissance par lui du pouvoir du peuple, mais l'anéantissement de ce pouvoir, car le pouvoir tsariste c'est le pouvoir des Cent-Noirs sur la Russie […] C'est la leçon des évènements. C'est la voix de ceux qui étaient étrangers jusqu'à présent à toute doctrine révolutionnaire et qui n'osent pas faire le moindre pas libre, dire le moindre mot libre dans la rue, à une réunion ou chez eux, sans s'exposer immédiat et terrible d'être piétiné, déchiqueté, écartelé par la clique des partisans du tsar. La révolution a contraint finalement à se démasquer "cette force populaire", la force des partisans du tsar. Elle l'a contrainte à dévoiler à tout le monde sur qui s'appuie en réalité le pouvoir tsariste, qui en fait, soutient ce pouvoir. C'est une armée de policiers féroces, de militaires abrutis jusqu'à l'idiotie, de popes barbares, de boutiquiers obtus, de déchets avinés de la société capitaliste, ce sont eux qui "règnent" maintenant en Russie, avec le concours direct et indirect des neuf dixièmes de nos institutions gouvernementales. Voilà la Vendée russe, que (sic) ressemble autant à la Vendée française que le monarque "légitime" ressemble à l'aventurier Napoléon. Notre Vendée non plus n'a pas dit son dernier mot. Elle aussi commence à prendre son élan. Elle aussi possède des "réserves de combustible", entassées pendant des siècles de ténèbres, d'arbitraire, de servage, de toute-puissance policière. Elle unit toute la sauvagerie du despotisme asiatique à l'odieux des procédés raffinés d'exploitation et d'abêtissement de tous ceux qui ont été le plus écrasés et mutilés par la civilisation capitaliste des villes, mis plus bas que bête. »

Lénine, « Entre deux combats », oeuvres de Lénine, tome 9 juin-novembre 1905, p.481-482, 25 (12 ) novembre 1905, Éditions socliales, Paris, 1966.

« Aucun manifeste du tsar, aucun épitre du Synode, aucun changement dans la bureaucratie supérieure ou inférieure ne fera disparaître cette Vendée. Elle peut être uniquement écrasée par la force du prolétariat conscient et organisé, car lui seul étant lui-même étant lui-même exploité est capable de soulever tous ceux qui sont plus bas que lui, d'éveiller en eux l'homme et le citoyen, de leur montrer la voie qui les délivrera de toute exploitation. Lui seul peut créer le noyau d'une puissante armée révolutionnaire, puissante et par ses idéaux, et par sa discipline, et par son organisation et par son héroÏsme dans la lutte, qualités devant lesquelles aucune Vendée ne tiendra. Et le prolétariat, dirigé par la social-démocratie, s'est mis déjà partout à organiser cette armée révolutionnaire. »

Lénine, « Entre deux combats », oeuvres de Lénine, tome 9 juin-novembre 1905, p.482, 25 (12) novembre 1905, Éditions sociales, Paris, 1966.

RéférencesRéférences

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