Dans le livre noir du communisme N Werth attribue aux forces antibocheviques russes et ukrainiennes la mort de 150.000 personnes entre juillet et décembre 1919
Résumé
Citations
« Dans sa contribution au Livre Noir du communisme qui se veut accablante pour les Bolcheviks, Nicolas Werth impute "de 10.000 à 15.000 exécutions" à la Tcheka lors de la Grande Terreur de septembre-octobre 1918 (p. 91) et note quelques pages plus loin que les seuls pogroms -contre les Juifs et communistes ensemble- commis par l'armée de Denikine et les unités de Petlioura dans le deuxième semestre de 1919 "firent près de cent cinquante mille victimes" (p. 95) »
« Les bolcheviks n'avaient pas le monopole de la Terreur écrit N. Werth p. 95 […] Il existait une terreur blanche dont l'expression la plus terrible fut la vague de pogroms durant l'été et l'automne 1919 par des détachements de l'armée Dénikine et des unités de Petlioura qui firent près de 150. 000 victimes […] Remarquons à ce sujet que, dans un ouvrage qui s'emploie à exagérer démesurément le nombre des morts dus aux répressions communistes, jamais M. Werth ne se hasarde à affirmer que la terreur rouge a tué plus de monde que la blanche […] Le voilà donc obligé de se placer sur le plan qualitatif : la terreur blanche est plus artisanale, plus improvisée. »