Dès la prise du pouvoir, les bolchéviks ont adressé un appel à la paix sans annexions à tous les peuples belligérants

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : parti bolchévik, révolution d'Octobre, appel, paix, annexion, Deuxième Guerre mondiale[ modifier ].

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« « Le gouvernement ouvrier et paysan, créé par la résolution des 24-25 octobre et s’appuyant sur les soviets de députés ouvriers, soldats et paysans, propose à tous les peuples belligérants et à leurs gouvernements d’entamer immédiatement des pourparlers pour une paix juste et démocratique. » Des clauses rejettent toutes annexions et contributions. Sous le terme d’« annexion », il convient d’entendre l’adjonction forcée de populations étrangères ou bien leur maintien en servitude contre leur volonté, en Europe ou bien très loin, par-delà les océans. « En même temps, le gouvernement déclare qu’il ne considère pas les conditions de paix ci-dessus indiquées comme des ultimatums, c’est-à-dire qu’il est d’accord pour examiner toutes autres conditions », exigeant seulement que l’on en vienne le plus tôt possible aux pourparlers et que tout secret soit éliminé dans le cours de ces entretiens. [...] Pour l’ouverture des pourparlers, il est proposé immédiatement une trêve qui serait autant que possible d’au moins trois mois. Le gouvernement ouvrier et paysan adresse ses propositions simultanément « aux gouvernements et aux peuples de tous les pays belligérants, en particulier aux ouvriers conscients des trois nations les plus avancées », l’Angleterre, la France et l’Allemagne, dans la certitude que ce seront précisément elles qui « nous aideront à mener à bien l’œuvre de la paix et, en même temps, à délivrer les masses travailleuses et exploitées de tout servage et de toute exploitation. » »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

« « Dans notre déclaration sur la paix [dit Avilov], nous nous adressons simultanément aux gouvernements et aux peuples. Mais c’est là une symétrie purement formelle. Bien entendu, nous n’espérons pas influencer les gouvernements impérialistes par nos manifestes ; cependant, tant que ces gouvernements existent, nous ne pouvons les ignorer. Mais nous mettons tous nos espoirs en ce que notre révolution déclenchera la révolution européenne. Si les peuples soulevés de l’Europe n’écrasent pas l’impérialisme, nous serons écrasés – c’est indubitable. Ou bien la Révolution russe soulèvera le tourbillon de la lutte en Occident, ou bien les capitalistes de tous les pays étoufferont notre révolution. » »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

RéférencesRéférences

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