Zemmour décrit ce qu'il pense voir (la "guerre de civilisation"), mais il n'incite pas à cette "guerre de civilisation"

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Argument contreCet argument est une objection à Il a tenu des propos belliqueux.
Mots-clés : aucun[ modifier ].

RésuméRésumé

Il ne faut pas confondre des énoncés descriptifs avec des énoncés normatifs : Zemmour décrit un état de chose, selon lui critique, une sorte de "guerre" à bas bruit déjà en cours sur le sol européen, guerre visible par mille signaux faibles (agressions "gratuites", viols, revendications violentes, actes dirigés contre les représentants de la France etc.). Cette description n'est pas une incitation à quiconque de "mener la guerre", mais un constat sombre de la situation.

CitationsCitations

« Paix relative, car (je cite ici la réflexion pleine de bon sens d’un interlocuteur sur twitter) : « quand tant de choix de vie sont soumis au questionnement sur la sécurité, que ce soit pour le choix d’une ville où poursuivre des études, du quartier où se loger, des vêtements à porter, des heures auxquelles circuler, on n’est plus dans une société en paix. »

Oui, Zemmour raisonne en termes d’amis et d’ennemis, non pas pour désigner des boucs émissaires, mais parce qu’il a le courage de voir ce qu’il voit. Il ne veut pas la guerre civile, mais il constate qu’une forme de guerre a déjà commencé. Une guerre d’usure, insidieuse, faite de ces escarmouches de moins en moins larvées qu’on nomme « ensauvagement », et des attaques permanentes à coups de propagande, d’entrisme, de harcèlement, qui rongent notre civilisation et désarment moralement et juridiquement notre peuple.

Il n’est plus seulement question de délinquance, car la délinquance est une déviance marginale au sein d’une société globalement pacifiée, alors que nous sommes confrontés à une contre-société à la fois parasitaire et prédatrice qui considère la France comme une proie. Après Merah, après Charlie et l’Hyper Casher, après Samuel Paty, après Mila, après les affrontements inter-ethniques de Dijon et la marche de la honte du 10 novembre, après que l’UE a proclamé que « la liberté est dans le hijab », après qu’un ministre de l’Intérieur a voulu s’agenouiller devant les Traoré, après que le gouvernement a choisi de mettre en avant la Grande Mosquée de Paris alors que celle-ci fait réciter à des enfants qu’il est bon d’imposer l’islam par la force et qu’il est licite de « faire couler le sang » des apostats, il n’est pas question de chercher des boucs émissaires, mais d’avoir l’honnêteté de dire que nous sommes méthodiquement attaqués, et par qui nous le sommes.

Paradoxe et espoir : c’est justement en acceptant l’éventualité de l’affrontement et en nous y préprant que nous aurons une chance d’éviter l’escalade. »

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections