Par le système de retraite par répartition, la bourgeoisie a cherché à faire collaborer et à corrompre les représentants du mouvement ouvrier

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Mots-clés : Retraite, Retraite par répartition, Révolution, Mouvement ouvrier, Collaboration de classes, Corruption[ modifier ].

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« Bismarck avait instauré pour la première fois des caisses d’assurance contre la maladie (1883), les accidents du travail (1884), puis contre la vieillesse et l’invalidité (1889), caisses financées par un système d’assurance obligatoire alimenté par le patronat et les travailleurs. Elles étaient gérées paritairement par les syndicats et les patrons. La bourgeoisie espérait ainsi attacher plus encore les représentants des travailleurs au système du salariat et les corrompre efficacement. Avec l’aide de l’État et de ses fonctionnaires, la collaboration des classes était à l’ordre du jour. C’est dans ce cadre qu’en France toute une série de réformes furent proposées par la bourgeoisie. Cela allait de la mise sur pied en 1906 d’un ministère du Travail « pour régler pacifiquement les conflits entre travailleurs et patrons », au système de retraite en 1910. »

Lutte ouvrière, « Les révolutionnaires face aux premières lois sur les retraites », Lutte de classe, n°203, novembre 2019.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections