On pense aussi aux nationalités non russes

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Le communisme a-t-il encore un avenir ?.
Argument pourCet argument est une justification de Le communisme a favorisé l'accès à la culture pour tous.
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« Pour les nationalités opprimées par le tsarisme, la république des Soviets a constitué des commissions de traducteurs pour créer des alphabets nationaux pour les nationalités qui étaient privées d'écriture. En 1917 seulement deux écoles formaient les institutrices et les instituteurs non russes. En 1920 elles étaient déjà trente-sept et en 1922 plus de 4.000 établissements scolaires de tosu ordres pour les différents peuples non russes sont constitués dans la jeune URSS. »

Jean-Christophe Sellin, Comprendre Octobre, p.67-68, Chapitre 7 Les premiers acquis d'Octobre, Éditions du Croquant, Vulaines-sur-Seine, 2017.

« Beaucoup de peuples de l'Asie soviétique (par exemple les Yakouts etc) n'ont reçu de caractères écrits pour leur langue que sous le régime soviétique. En 1914, sur tout l'immense territoire de la Russie d'Asie ne se trouvaient que trois établissements d'enseignement supérieur. En 1949, cent-vingt sept établissements de cette catégorie (dont six universités) fonctionnaient en Asie soviétique. Un grand nombre d'établissements de recherches scientifiques onté également été créés : deux Académies des Sciences (dans les républiques Ouzbek et Kazakh) ; des succursales de l'Académie des Sciences de l'U.R.S.S. dans les républiques kirghize, tadjik et tourkmène, ainsi qu'à Vladivostok, Irkoutsk et Novosibirsk. De nombreux cadres intellectuels ont été créés dans tous ces pays. »

Michel Gordey, Visa pour Moscou, p.425, Chapitre XXXIX Tiflis et la politique des nationalités, Gallimard L'air Du Temps collection dirigée par Pierre Lazareff, Paris, 1951.

« Nul système politique ne s'est, au XXème siècle, davantage penché sur le système des langues parlées par ses administrés que le système soviétique. La politique linguistique est sans aucun doute l'aspect le plus original de l'action menée par le pouvoir en matière nationale. C'est aussi, cela est certain, sa plus parfaite réussite. Même si cette réussite n'est pas exempte d'ambiguïtés. »

Hélène Carrère d'Encausse, L'Empire éclaté : la révolte des nations en U.R.S.S, p.p. 169, Chapitre V Les langues en URSS : instruments d'intégration ou de consolidation des nations ?, Flammarion, Paris, 1978.

RéférencesRéférences

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