Le général De Gaulle a immédiatement cru au complot

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RésuméRésumé

Dès son retour des Etats-Unis où il s'était rendu pour les obsèques du président, le 27 novembre 1963, soit tris jours parès l'assassinat de Lee Harvey Oswald, assassin présumé du trente-cinquième président des Etats-Unis, par Jack Ruby dans un commissariat de police où il entra armé d'un revolver avec l'autorisation de la police, le général et président De Gaulle confie à Alain Peyrefitte son analyse des faits.

CitationsCitations

« Ça a l'air d'une histoire de cow-boys, mais ce n'est qu'une histoire d'O.A.S. La police est de mèche avec les ultras [...] Ils se sont saisis de ce communiste qui n'en était pas un, tout en l'étant [...] C'était l'homme qui leur fallait [...] On ne pouvait pas le descendre sans autre forme de procès. Mais un procès, vous vous rendez compte, c'est épouvantable, des gens auraient parlé [...] Alors la police est allée chercher cet indicateur qui n'avait rien à lui refuser et qu'elle tenait parfaitement en main , et ce type s'est dévoué pour tuer le faux assassin, sous prétexte qu'il fallait défendre la mémoire de Kennedy ! C'est de la rigolade. Toutes les polices du monde se ressemblent, quand elles font de basses besognes. On ne saura jamais la vérité. Car elle est trop terrible, trop explosive : c'est un secret d'État. Ils feront tout pour le cacher : c'est un devoir d'État. Sinon, il n'y aurait plus d'États-Unis. »

Alain Peyrefitte, C'était De Gaulle, p.40-45, Tome 2, La France reprendra sa place dans le monde. Entretiens, Fayard De Fallois, Paris, 1997.

RéférencesRéférences

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