Le féminisme intersectionnel refuse de voir et de soutenir de nombreuses victimes du patriarcat
Résumé
Citations
« Pendant que des activistes du féminisme intersectionnel battent le pavé, de vraies victimes se taisent et subissent en silence pressions et violences. Leur liste ne cesse de s’allonger. Elle va de Sadia Sheikh, jeune Belge d’origine pakistanaise mariée religieusement par Internet et assassinée, jusqu’à Mila, cyberharcelée, menacée et contrainte à une existence recluse. […]
Mais derrière Sadia, derrière Mila, derrière cette étudiante, ils et (surtout) elles sont sans doute des milliers d’anonymes victimes de traditions étouffantes : mariages forcés, violences intrafamiliales, crimes d’honneur, attentats et agressions visant à pénétrer notre subconscient du relativisme culturel et du délit de blasphème, … Pourtant, ces victimes ont le droit pour elles. Notre arsenal législatif garantit la liberté de conscience, la liberté d’expression, le droit à l’intégrité physique, la protection de l’État contre les mariages forcés.
Comment se fait-il, alors, que leur parole soit moins audible, leur défense moins ardente, leur protection moins assurée que celle de ces victimes en carton-pâte qui se lancent aujourd’hui dans une indécente concurrence victimaire ? »