La fortune des premiers capitalistes s'est faite par les massacres, le pillage et l'esclavage
Résumé
Citations
« À l’origine de l’accumulation de richesses, qui a permis le développement du capitalisme, il y a eu le pillage du Nouveau Monde, la ruine des civilisations américaines, le massacre de populations entières, le trafic des Africains réduits en esclavage pour remplacer les Indiens exterminés. Et dans les pays où le capitalisme prenait son essor, d’innombrables petits paysans furent, par la contrainte, ou parce qu’ils avaient été ruinés, chassés de leur terre, transformés en miséreux, contraints de gagner les villes pour des salaires qui leur permettaient tout juste de subsister en logeant dans des taudis sous peine de risquer la prison pour « vagabondage ». Les grandes fortunes capitalistes se sont construites sur des journées de quatorze ou quinze heures imposées aux ouvriers, sur le travail des enfants de huit ans dans les usines ou dans les mines, sur les vies piétinées de millions de femmes et d’hommes. Oh ! non, ce n’est pas sur l’initiative personnelle que ce capitalisme s’est créé, mais sur la violence. Et bien des dynasties capitalistes d’aujourd’hui doivent le début de leur fortune au trafic d’esclaves. Nantes et Bordeaux étaient à l’époque les capitales de ce commerce. »