La cause première est un point immatériel
SOUS-ARGUMENTS | OBJECTIONS |
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Il ne peut y avoir une infinité de causes Il ne peut y avoir un passé infini L'univers a commencé d'exister avec le Big Bang Il ne devrait rien exister |
L'univers n'a pas de cause ni de raison d'être Le principe de causalité ne s'applique pas à l'univers L'univers s'est créé à partir de rien L'univers n'a pas de commencement L'univers est contingent La cause première est le Big Bang La cause première est un point immatériel Tout a une cause, et Dieu en particulier Il n'y a pas de raison que ce soit Dieu la cause première La cause première est inconnaissable |
Présentation de l'argument
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Voir Quentin Smith, « Time was a timeless point », God and time : Essays on the divine nature
Citations
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Sous-arguments
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Objections
Un point immatériel est une abstraction et une abstraction ne peut rien causer
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Un point immatériel est une abstraction et une abstraction ne peut rien causer
« Nous pensons que la solution de Smith n’est pas crédible, et cela pour une raison simple. Un point n’est pas une réalité concrète, mais une pure abstraction. Or une abstraction n’a aucun pouvoir causal. Il est parfaitement exact qu’un point présente un certain nombre des déterminations que nous avons exigées de la cause première : simplicité, absence de parties, inextension, etc. Il lui manque seulement l’existence ! Nommer la cause première « point » présente un seul avantage : ne pas l’appeler esprit. Mais un point n’est rien d’autre que le degré ultime d’exténuation de la réalité physique. Il n’existe aucune réalité ponctuelle, sinon dans l’abstraction mathématique géométrique. Si l’on prétend ne pas faire de géométrie, mais se situer dans le plan des êtres réellement existants, parler d’un point est une façon de signifier ou bien le néant ou bien l’esprit. Admettre à la fois que l’univers a une cause et que la seule façon de désigner cette cause dans la langue scientifique soit d’en parler d’un point, c’est tout simplement dire, sans le dire, que cette réalité n’est pas physique. Car ou bien elle est vraiment un point, et elle n’est rien, et ne peut donc être la cause de rien ; ou bien elle est sans dimension spatiale et vraiment existante, et alors elle est un esprit. »
Frédéric Guillaud, Dieu existe, p.157, Éditions du Cerf, Paris, 2013.
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Références
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