La LDH, qui a pris explicitement position contre le RN, critique également les abus commis par la gauche
Cet argument est utilisé dans les débats Le Rassemblement national est-il un parti fasciste ?, La France est-elle un pays raciste ? et Le Rassemblement National est-il un parti d'extrême-droite ?.
Cet argument est une justification de Les ONG anti extrême-droite n'épargnent pas le pouvoir en place, on peut donc difficilement les qualifier de "pro-système".
Résumé
Citations
« En adoptant à la majorité qualifiée la réforme constitutionnelle proposée par François Hollande, trois cent dix-sept parlementaires ont donc accepté d’inscrire, dans la Constitution, l’état d’urgence et la déchéance de nationalité. Ce vote, obtenu après d’interminables bricolages rédactionnels, vient souligner combien une politique de la peur, méthodiquement entretenue, a pu peser sur la quasi-totalité d’un champ politique transformé en chambre d’enregistrement du bon vouloir présidentiel. Ce projet de réforme constitutionnelle risque par ailleurs de continuer à diviser profondément la société, quand l’objectif devrait être de rassembler pour mieux lutter contre le terrorisme. La LDH s’est frontalement opposée à ce projet, qui abîme la République. Avec d’autres, elle a manifesté son opposition dans la rue et, par le biais de ses sections locales, elle s’est adressée aux parlementaires afin qu’ils mesurent l’importance de leur choix. Le vote à l’Assemblée a montré que les efforts déployés par la société civile ont porté leurs fruits, dans la mesure où ils ont mis en échec un consensus que l’exécutif croyait acquis. »
