En psychologie la violence nait d'une mécanique de frustration, d'une infériorité mentale momentanée (qui se soigne facilement)
Résumé
Derrière ces mots provocateurs, il y a une mécanique que l'on retrouve du petit enfant qui fait un caprice parce que le monde n'est pas comme il le désire, jusqu'aux plus puissants dictateurs qui veulent que le monde s'organise suivant leurs idées. Convaincre, expliquer, laisser chacun s'exprimer, arriver à modifier les problèmes, avoir les mots et les raisonnements pour, argumenter, contre-argumenter, est souvent difficile et utilise beaucoup d'énergie. Face à ces incapacités mentales momentanées, le cerveau humain a tendance à réagir dans la violence, qu'elle soit verbale ou physique, pour imposer aux autres sa volonté (physique ou idéologique).
Dans les écoles, nous apprenons malheureusement l'inverse avec la glorification historique des guerres (toujours légitimes pour ceux qui écrivent l'Histoire). Idem dans la culture, avec "la force" représentée par celui ou celle qui tape le plus fort (culture du super héros). Mais dans le domaine de la psychologie, la force qui impose est l'inverse de la gloire : elle est l'expression d'une incapacité momentanée. Tout sauf glorieux.
Pour soigner le problème, résoudre les frustrations : apprendre les mots, apprendre à raisonner, apprendre à contre argumenter, apprendre à se mettre à la place d'autres personnes ayant des valeurs dominantes différentes, augmenter ses connaissances, etc.