De l'aveu même des policiers concernés, le contrôle au faciès est motivé par une présomption de culpabilité basée sur la seule couleur de peau
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Cet argument est utilisé dans les débats La France est-elle un pays raciste ?, Éric Zemmour est-il fasciste ?, Pour ou contre le wokisme ? et Faut-il abolir la police ?.
Cet argument est une objection à Il y a surtout contrôle d'hommes dans des quartiers avec beaucoup d'immigration.
Mots-clés : aucun
Résumé
Citations
« Lors du contrôle, la justification apportée est «nous faisons notre travail, tonne Slim Ben Achour. Mais ça n'existe pas dans le code de procédure pénale !» A posteriori, l'un des policiers a rédigé un rapport pour expliquer les contrôles, dans lequel il évoque le «contexte actuel», à savoir les «actes terroristes» et le «trafic de stupéfiants». «L'Etat n'apporte aucun élément crédible, circonstancié, permettant de dire qu'il n'y a pas de discrimination», estime pour sa part Slim Ben Achour, pour qui ces contrôles révèlent un «racisme conscient ou inconscient». »
Ismaël Halissat, « Contrôles au faciès : des pratiques qui révèlent un «racisme conscient ou inconscient », Libération, 22 octobre 2018.