Dans nos démocraties, l'usage de la violence pour des progrès est fondée sur l'illusion que le problème réside à l'extérieur de soi (chez des super-riches), alors que c'est nous le problème
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Cet argument est utilisé dans le débat La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?.
Cet argument est un argument « contre » dans le débat La violence est-elle nécessaire aux progrès socio-politiques ?.
Mots-clés : aucun
Résumé
Le mode de vie moyen de l'Occident détruit la planète et implique la prédation des pays du Sud, les échanges inégaux et l'exploitation des peuples dominés. Nous en sommes tous collectivement responsables. Nous tenons à ce mode de vie dispendieux, nous voulons des vêtements à bas coûts produits par des enfants au Bengladesh, nous voulons profiter de la richesse. Les super-riches n'ont guère d'importance, ils ne font que reproduire "en grand" ce que nous faisons en petit. Les dominants des pays du Nord (dirigeants politiques, grands patrons etc.) ne font que défendre le mode de vie des citoyens du Nord. Le problème réside dans notre attachement à ce mode de vie consumériste. En voulant user de violence contre les "exploiteurs" et les "dominants", on s'illusionne en projetant le Mal sur autrui, alors qu'il faudrait nous réformer nous -mêmes - ce qui est beaucoup plus difficile.