Dans le pays capitalistes, le travail forcé pénitentiaire est une pratique courante

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Les prisons, notamment américaines, ont mis en place un système quasi esclavagiste déguisé en pseudo-parcours de réinsertion où les détenus sont exploités dans des travaux aliénants pour un salaire de misère, voire pas de salaire du tout.

CitationsCitations

« On aurait tort de croire que le Treizième Amendement a proscrit ou aboli l'esclavage aux États-Unis après la guerre de Sécession. Selon le Treizième Amendement : « II n'existera sur le territoire des États-Unis ou autre lieu soumis a leur juridiction ni esclavage ni servitude involontaire, sauf pour punir un crime, dont un individu aura été dûment reconnu coupable ». Le Treizième Amendement n'a pas aboli l'esclavage, il l'a limité a ceux qui sont reconnus coupables d'un crime. »

Daniel Burton-Rose, Le goulag américain : le travail forcé aux Etats-Unis, L’esprit frappeur, 1998.

« Certains partisans de l'esclavage carcéral le déguisent en programmes de "réhabilitation" ou de "formation", censés donner aux prisonniers des aptitudes ou un métier qui leur serviront à leur sortie de prison. Mais il n'en est rien. D'abord, presque sans exception, les emplois offerts par les industries carcérales sont peu qualifiés, intensifs, subalternes et généralement confiés a trois sortes de travailleurs exploités : les ressortissants de dictatures du tiers-monde et, aux États-Unis, les clandestins ou les prisonniers. L'habillement et l'industrie textile en sont les meilleurs exemples. Ensuite, étant donné que ces emplois n'existent pas sur Le marché du travail, ils ne pourront que difficilement utiliser les compétences acquises. Peut-on imaginer qu'un prisonnier libéré aille chercher au Guatemala ou au Salvador un boulot consistant a coudre des vêtements pour le marché américain, à raison d'un dollar par jour? Puis, s'il est question de " réhabilitation ", pourquoi ne pas remmener par un salaire minimum le détenu qui travaille ? Enfin, il faut tenir compte d'une réalité : les États-Unis disposent en permanence d'un volant de huit a neuf millions de chômeurs, souvent hautement qualifiés, qui ne trouvent pas de travail rémunéré le minimum nécessaire a leurs besoins. Ces prétendus « programmes de recyclage professionnel » sont un échec total : toutes les formations du monde ne créeront pas des emplois correctement rémunérés. »

Daniel Burton-Rose, Le goulag américain : le travail forcé aux Etats-Unis, L'esprit frappeur, 1998.

« Depuis quelques temps déjà, JC Decaux et la justice collaborent : en effet dorénavant lorsque la police interpelle un mineur accusé de vol ou de dégradation sur des Vélib’, JC Decaux peut les faire travailler gratuitement à titre de sanction dans ses ateliers de réparation, avec la bénédiction d’un juge pour enfant. L’esclavage ne s’arrête pas là : le 2 avril dernier, un détenu s’évadait de la prison de Villepinte (93), en se cachant dans un carton contenant des pièces détachées entrant dans la fabrication de ces jouets pour bobos. Leurs chers Vélib’ sont donc en partie fabriqués en taule...Non content d’être une des premières fortunes de France, JC Decaux s’engraisse également sur l’exploitation de prisonniers, en partenariat avec l’Administration Pénitentiaire, les juges et juges pour enfant. »

Auteur non renseigné, « Paris : « Indymedia s’attaque aux Vélib », ou la misère de l’information », Paris-luttes.info, 18 avril 2014.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

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