Dans la péninsule arabique, les familles royales s'accaparent les pleins pouvoirs

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Le capitalisme doit-il être renversé ?.
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« Les Emirats arabes unis ont, par la voix de leur ministre des Affaires étrangères, apporté un soutien remarqué à la France dans la crise des caricatures, notamment face à la Turquie. Cet appui a conforté tous ceux qui, dans notre pays, voient dans les Emirats un modèle de « tolérance », voire un rempart contre « l’islamisme radical ». C’est oublier bien vite que cette dictature policière ne tolère ni partis, ni élections et que seulement 10 % des habitants de cette pétromonarchie en sont des citoyens. En outre, malgré l’image d’ouverture cultivée en Europe, les Emirats entretiennent des relations étroites avec la très obscurantiste Tchétchénie et soutiennent, en Libye et au Yémen, des milices salafistes d’une extrême brutalité. »

Jean-Pierre Filiu, « Les liaisons dangereuses des Emirats avec des ennemis déclarés de la France », Le Monde, 13 décembre 2020.

« Sous le règne de Mohammed ben Salmane, l’environnement déjà répressif pour la presse en Arabie Saoudite a connu une forte détérioration. Des lois antiterroristes et sur la cybercriminalité, ainsi que des tribunaux spécialisés laissent libre cours aux autorités pour emprisonner les journalistes et blogueurs qui s’écarteraient du discours progouvernemental ; au 1er décembre 2018, 16 journalistes se trouvaient derrière les barreaux. Les autorités saoudiennes ont détenu au moins neuf autres journalistes seulement pendant la première moitié de 2019. Au moins quatre des journalistes détenus au cours de la répression de ben Salmane ont été maltraités et torturés dans des prisons saoudiennes, selon des évaluations médicales préparées pour le Roi Salmane et divulguées au journal The Guardian. Aux termes d’un règlement de 2011, les sites Web, les blogues et toute personne affichant des informations ou des commentaires en ligne doivent être munis d’un permis délivré par le ministère de la Culture et de l’Information. Les autorités ont étendu le contrôle des contenus numériques, où l’utilisation de la cybersurveillance est omniprésente, selon le Washington Post. D’après le New York Times et d’autres sources, les autorités utilisent des technologies de surveillance et des armées de trolls et de bots pour empêcher la couverture médiatique et la discussion de sujets sensibles, y compris la guerre au Yémen, ainsi que pour censément surveiller des journalistes saoudiens dissidents. Les autorités saoudiennes bloquent les sites Web qu’ils jugent répréhensibles, ainsi que l’accès aux fournisseurs de RPV qui permettraient de contourner les blocages, selon le rapport de Freedom House Freedom on the Net. Il arrive que des correspondants étrangers rendent compte à partir de l’Arabie Saoudite, mais les autorités se montrent capricieuses dans l’octroi des visas d’entrée et les reporters internationaux sont souvent soumis à des restrictions dans leurs déplacements, selon la Columbia Journalism Review. »

Auteur non renseigné, « Les 10 pays les plus censurés », Comité pour la Protection des Journalistes, septembre 2019.

RéférencesRéférences

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