Avec la hausse des prix des céréales, la guerre en Ukraine risque d'engendrer des émeutes de la faim qui pourraient être détournées vers le nationalisme et de nouvelles guerres
Cet argument est utilisé dans les débats Risquons-nous une troisième guerre mondiale ? et Les pays de l'OTAN doivent-ils sanctionner la Russie pour son invasion de l'Ukraine ?.
Cet argument est une justification de La guerre en Ukraine pourrait être le prologue d'une guerre générale à venir.
Résumé
Citations
« Dans les pays pauvres, l’impact risque d’être pire. La hausse vertigineuse des prix du blé annonce « des désastres humanitaires avec une forte augmentation de la pauvreté et de la faim », a dit un des dirigeants du Fonds monétaire international. C’est-à-dire qu’en Afrique, au Proche-Orient, en Inde, des famines vont toucher des millions de gens. Elles entraîneront sûrement des révoltes. Mais les dirigeants de ces pays pourraient chercher à détourner la colère des masses vers le nationalisme et la guerre, pour dresser les peuples les uns contre les autres, par exemple, entre l’Inde et le Pakistan, ou entre le Maroc et l’Algérie. De la guerre commerciale à la guerre tout court, il n’y a qu’un pas, surtout dans une économie mondiale complètement déstabilisée. »
