Staline a instigué le recours à l'assassinat

De Wikidébats, l'encyclopédie des débats et des arguments « pour » et « contre »
(Redirigé depuis Assassinats)
Aller à la navigation Aller à la recherche
Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Argument pourCet argument est une justification de Staline a instigué le recours à des méthodes de bandits.
Mots-clés : stalinisme, banditisme, assassinat[ modifier ].

RésuméRésumé

CitationsCitations

« Dans nos rangs, nous devons faire la distinction entre trois types d’ennemis cachés. Il y a d’abord les espions professionnels et les agents provocateurs, sans lesquels aucune police ne pourrait remporter sur nos organisations le plus petit succès. Les meilleurs de ces hommes-là ne viennent pas du mouvement, le reste est recruté parmi les partisans de caractère faible et inconstant tombés par erreur dans le Parti. Dans la deuxième catégorie, il y a les saboteurs de nos campagnes, et de l’unité du Parti. Enfin, il y a ceux que nous avons acceptés comme de sincères révolutionnaires, auxquels nous avons fait confiance, que nous avons honorés de responsabilités importantes et qui ont trouvé bon de nous trahir pour leur propre intérêt. Ces individus-là sont de loin les plus dangereux et les plus méprisables. Ce sont des traîtres qui sacrifient les vies de nos camarades à l’argent. Ces traîtres volent et pillent, ils font du chantage, ils subtilisent tous nos secrets pour les vendre au plus offrant. Nous avons le devoir de leur régler leur compte. Les laisser en vie serait un crime envers notre mouvement. Cela, tu le comprends très bien. Nous n’avons pas de moyens pour amener les traîtres devant un tribunal qui les juge. Mais nous avons la possibilité de les châtier. Il arrive que le traître disparaisse, et la vengeance est différée. Nous le recherchons. Lorsque nous l’avons trouvé, nous devons l’exécuter sans nous préoccuper du temps et de l’espace qu’il a mis entre lui-même et sa trahison. »

Jan Valtin, Sans patrie ni frontières, Paris, 1947.

« Je connaissais Samsing depuis de longues années. Il avait travaillé avec le Komintern en Amérique, en Belgique et en Allemagne ainsi que dans son pays natal, la Norvège. Il eut un jour la sottise d’avouer ce qu’il pensait. […] Samsing avait travaillé trop longtemps dans les services soviétiques et connaissait trop de secrets. De plus en plus cependant, Samsing fut obsédé par l’idée qu’il devait débarrasser le Parti et l’Internationale de sa bureaucratie parasite et toute-puissante. Le Komintern décida alors qu’il était mûr pour la liquidation. »

Jan Valtin, Sans patrie ni frontières, Paris, 1947.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

Débat parentDébat parent