Les soviets ne pouvaient pas réellement gouverner sans prendre les postes de commande de l'État entre leurs mains

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : soviets, pouvoir, prise du pouvoir, État, gouvernement[ modifier ].

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« Le problème de l’insurrection restait encore sans solution. Le ressort et tout le mécanisme de l’horloge étaient entre les trains du Comité militaire révolutionnaire. Mais elle manquait de cadran et d’aiguilles. Et à défaut de ces détails, une horloge ne peut être d’aucune utilité. Ne disposant ni du télégraphe ni du téléphone, ni d’une banque, ni d’un État-major, le Comité militaire révolutionnaire ne pouvait gouverner. Il disposait de presque toutes les prémisses réelles et des éléments du pouvoir, mais non du pouvoir lui-même. »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

« En octobre, le gouvernement de Kerensky, ayant laissé échapper sans retour l’âme du soldat, s’accrochait encore aux postes de commande. Entre ses mains, les États-majors, les banques, les téléphones, ne constituaient que la façade du pouvoir. Passant aux mains des soviets, ces établissements devaient assurer la possession intégrale du pouvoir. Telle était la situation à la veille de l’insurrection : elle déterminait les modalités d’action dans les dernières vingt-quatre heures. »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

RéférencesRéférences

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