La dictature du prolétariat est une contradiction nécessaire dans la transition à une société communiste, sans État
Résumé
Citations
« Abramovitch ne nous a-t-il pas démontré avec profondeur qu’en régime socialiste, il ne peut y avoir de contrainte, que la coercition est contraire au socialisme, qu’en régime socialiste le sentiment du devoir, l’habitude du travail, l’attrait du travail, etc., etc. suffiront. C’est indiscutable. Il n’est besoin que d’élargir cette vérité incontestable. La vérité est qu’en régime socialiste, il n’y aura pas d’appareil de coercition, il n’y aura pas d’État. L’État se dissoudra dans le commun de production et de consommation. La voie du socialisme n’en passe pas moins par la tension la plus haute de l’étatisation. […] De même que la lampe, avant de s’éteindre, brille d’une flamme plus vive, l’État, avant de disparaître, revêt la forme de dictature du prolétariat, c’est-à-dire du plus impitoyable gouvernement qui soit, d’un gouvernement qui embrasse impérieusement la vie de tous les citoyens. »