À la veille de l'insurrection d'Octobre, les tentatives d'appel à l'insurrection au nom du parti bolchévik ne donnaient nulle part de résultat

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : appel, insurrection, révolution d'Octobre, parti bolchévik[ modifier ].

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« Les tentatives faites pour mener l’insurrection directement par l’intermédiaire du parti ne donnaient nulle part de résultat. L’on a conservé un témoignage, intéressant au plus haut degré, au sujet de la préparation du soulèvement à Kinechma, point important de l’industrie textile. Lorsque l’insurrection dans la région moscovite eut été mise à l’ordre du jour, le Comité du parti à Kinechma dut, pour recenser les forces militaires, les moyens et la préparation de l’insurrection armée, un triumvirat spécial qui fut dénommé, on ne sait trop pourquoi, un Directoire. « Il faut dire toutefois – écrit un des membres du Directoire – que les trois élus ne firent pas grand-chose, semble-t-il. Les événements marchèrent dans une voie un peu différente… La grève régionale nous absorba totalement, et, à l’heure des événements décisifs, le centre d’organisation fut transféré au Comité de grève et au Soviet… » Dans les modestes dimensions d’un mouvement provincial, se répétait la même chose qu’à Petrograd. »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

« La résolution du 10 octobre propose aux organisations locales du parti de résoudre pratiquement toutes les questions du point de vue de l’insurrection : quant aux soviets, en tant qu’organes du soulèvement, il n’en est pas question dans la résolution du Comité central. À la Conférence du 16, Lénine disait : « Les faits démontrent que nous avons la prépondérance sur l’ennemi. Pourquoi le Comité central ne peut-il commencer ? » Sur les lèvres de Lénine, cette question n’avait pas du tout un caractère de rhétorique ; elle voulait dire : pourquoi perdre du temps, en s’accommodant à la transmission compliquée du Soviet si le Comité central peut donner le signal immédiatement ? Cependant, la résolution proposée par Lénine se terminait, cette fois-ci, par l’expression « de son assurance en ce que le Comité central et le Soviet indiqueraient en temps voulu le moment favorable et les moyens rationnels d’action ». La mention donnée du Soviet, à côté du parti, et la formule plus souple au sujet de la date du soulèvement étaient le résultat de la résistance des masses dont Lénine avait senti le contact par l’intermédiaire des dirigeants du parti. »

Léon Trotsky, Histoire de la révolution russe, tome 2, 1930.

RéférencesRéférences

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