Les élites capitalistes n'ont aucun problème à bafouer la démocratie quand celle-ci menace leurs intérêts
Résumé
Citations
« Pour les tenants de la doctrine libérale en économie, démocratie et liberté politique pèsent souvent fort peu en regard des préceptes du libre-échange. »
« Les capitalistes peuvent parfois supporter la démocratie électorale, mais dans l’histoire les capitalistes n’ont jamais accepté le résultat d’élections susceptibles de menacer les rapports de propriété capitalistes. »
« Alors qu’il arrosait les patrons, Macron faisait les poches de la classe travailleuses. Aujourd’hui, 10 millions de Français sont pauvres. Ils doivent faire des choix insupportables. Se nourrir ou se chauffer ? Se soigner ou se déplacer ? 6,5 millions de ménages modestes qui reçoivent une aide au logement ont vu leur allocation réduite. Les taxes sur les carburants qu’il a augmentées ont durement touché les travailleurs et engendré la colère des gilets jaunes. Il a tout fait pour libéraliser et démanteler la SNCF. Il a supprimé 17 600 lits d’hôpitaux durant son mandat et a poursuivi la casse de l’hôpital malgré la pandémie. Il s’est moqué des chômeurs en leur suggérant de traverser la rue pour trouver un emploi alors qu’il y a 13 demandeurs d’emploi pour chaque emploi vacant. Et il a le culot aujourd’hui de vouloir encore imposer le recul de la pension à 65 ans, une mesure dont 77 % de Français ne veulent pas. À chaque fois que Macron a voulu passer en force, il s’est heurté à d’importants mouvements sociaux : contre la casse des retraites, contre le démantèlement de la SNCF, contre la vie chère (gilets jaunes). Et à chaque fois, Macron a réagi avec violence et mépris. Il a éborgné et arraché les mains des gilets jaunes. Il a nassé et gazé des dizaines de milliers de manifestants. Il a constamment minimisé les abus des CRS, une violence policière pourtant dénoncée par Amnesty International et condamnée par la Cour Européenne des droits de l’Homme. »