Les élites capitalistes n'ont aucun problème à bafouer la démocratie quand celle-ci menace leurs intérêts

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RésuméRésumé

La grande bourgeoisie ne s'est jamais vraiment préoccupée de l'avis de l'opinion publique, elle n'a d'ailleurs aucune raison de le faire vu qu'elle a la possibilité de faire absolument ce qu'elle veut dans l'impunité la plus absolue.

CitationsCitations

« Pour les tenants de la doctrine libérale en économie, démocratie et liberté politique pèsent souvent fort peu en regard des préceptes du libre-échange. »

Christophe Bertiau, « Ces libéraux qui voulaient être de gauche », Lava Media, 29 juin 2017.

« Les capitalistes peuvent parfois supporter la démocratie électorale, mais dans l’histoire les capitalistes n’ont jamais accepté le résultat d’élections susceptibles de menacer les rapports de propriété capitalistes. »

Dylan Riley, « Les capitalistes n’ont jamais été des amis de la démocratie », Contretemps, 29 juin 2021.

« Alors qu’il arrosait les patrons, Macron faisait les poches de la classe travailleuses. Aujourd’hui, 10 millions de Français sont pauvres. Ils doivent faire des choix insupportables. Se nourrir ou se chauffer ? Se soigner ou se déplacer ? 6,5 millions de ménages modestes qui reçoivent une aide au logement ont vu leur allocation réduite. Les taxes sur les carburants qu’il a augmentées ont durement touché les travailleurs et engendré la colère des gilets jaunes. Il a tout fait pour libéraliser et démanteler la SNCF. Il a supprimé 17 600 lits d’hôpitaux durant son mandat et a poursuivi la casse de l’hôpital malgré la pandémie. Il s’est moqué des chômeurs en leur suggérant de traverser la rue pour trouver un emploi alors qu’il y a 13 demandeurs d’emploi pour chaque emploi vacant. Et il a le culot aujourd’hui de vouloir encore imposer le recul de la pension à 65 ans, une mesure dont 77 % de Français ne veulent pas. À chaque fois que Macron a voulu passer en force, il s’est heurté à d’importants mouvements sociaux : contre la casse des retraites, contre le démantèlement de la SNCF, contre la vie chère (gilets jaunes). Et à chaque fois, Macron a réagi avec violence et mépris. Il a éborgné et arraché les mains des gilets jaunes. Il a nassé et gazé des dizaines de milliers de manifestants. Il a constamment minimisé les abus des CRS, une violence policière pourtant dénoncée par Amnesty International et condamnée par la Cour Européenne des droits de l’Homme. »

Auteur non renseigné, « Macron a ouvert la voie pour Le Pen, mais l'espoir vient d'en bas », Parti du Travail de Belgique, 15 avril 2022.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

  • Argument pourEn faisant condamner Lula sur base d'accusations calomnieuses, les élites ont délibérément pavé la voie à l'élection de Bolsonaro
  • Argument pourLes banques s'accaparent le droit de décider de la politique qui sera menée, quitte à piétiner le processus démocratique
  • Argument pourEn 1973, les USA commanditèrent un coup d'état au Chili pour remplacer le chef d'état démocratiquement élu par un dictateur fantoche
  • Argument pourLes états capitalistes répriment de plus en plus violemment les mouvements écologistes

Arguments contreObjections

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