Tous les régimes communistes ont pratiqué la terreur

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Lénine est-il le précurseur de Staline ?.
Mots-clés : Léninisme, Révolution russe, URSS, Terreur, Bolchévisme, Totalitarisme, Communisme[ modifier ].

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« L’apologie de la terreur de masse par Lénine n’est ni ponctuelle, ni circonstancielle et sa mise en œuvre ne peut être interprétée comme le résultat de contraintes externes à la logique du bolchevisme. C’est un argument souvent avancé pour sauver le communisme d’une condamnation morale que de référer sa violence à des facteurs exogènes. […] On peut […] rappeler que la « terreur de masse » ne fut nullement un épisode de la révolution russe mais que, sous des formes différentes, elle a accompagné tous les régimes communistes. »

Dominique Colas, « Lénine et la terreur de masse », Quand tombe la nuit, L'Âge d'Homme, Lausanne, 2001.

« L’histoire des régimes et des partis communistes, de leur politique, de leurs relations avec leurs sociétés nationales et avec la communauté internationale, ne se résume pas à cette dimension criminelle, ni même à une dimension de terreur et de répression. En URSS et dans les « démocraties populaires » après la mort de Staline, en Chine après celle de Mao, la terreur s’est atténuée, la société a commencé à retrouver des couleurs, la « coexistence pacifique » – même si elle était « une poursuite de la lutte de classe sous d’autres formes » – est devenue une donnée permanente de la vie internationale. Néanmoins, les archives et les témoignages abondants montrent que la terreur a été dès l’origine l’une des dimensions fondamentales du communisme moderne. Abandonnons l’idée que telle fusillade d’otages, tel massacre d’ouvriers révoltés, telle hécatombe de paysans morts de faim, n’ont été que des « accidents » conjoncturels, propres à tel pays ou à telle époque. Notre démarche dépasse chaque terrain spécifique et considère la dimension criminelle comme l’une des dimensions propres à l’ensemble du système communiste, durant toute sa période d’existence. »

Stéphane Courtois, Le livre noir du communisme, Robert Laffont, Paris, 1997.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

  • Argument contreCes régimes communistes ne furent pas les seuls loin de là, alors même que deux d'entre eux ne l'ont pas pratiquée

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