Les positions nationalistes du Parti communiste français ont préparé le terrain sur lequel prospère l'extrême-droite
Résumé
Citations
« Quant au parti communiste, durant toutes les années où il représentait une force dans la classe ouvrière, où il obtenait les suffrages des travailleurs et dirigeait les principaux syndicats, […] il a obscurci la conscience des travailleurs avec des positions nationalistes. Il s'est opposé au Marché commun puis à l'Union européenne avec des arguments réactionnaires. Comme ceux de Charles Fiterman, alors dirigeant du PCF, futur ministre de François Mitterrand, qui disait en 1978 « Nous nous opposons catégoriquement à l'idéologie bourgeoise et social-démocrate sur le dépassement du cadre étroit de chaque nation », avant d'ajouter : « Notre orientation est donc claire : nous combattons sans ambiguïté la politique d'intégration européenne qui accentue la régression sociale et amputerait le patrimoine national ». Ou d'autres carrément xénophobes, comme cette affiche destinée aux petits viticulteurs du Languedoc : « La Grèce et l'Espagne dans le Marché Commun, c'est pire que le phylloxéra ». Toutes ces positions nationalistes ont préparé le terrain sur lequel prospère l'extrême droite. »