Le Parti communiste français s'est opposé à l'Union européenne avec des arguments réactionnaires

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Mots-clés : Parti communiste, PCF, Nationalisme, Union européenne[ modifier ].

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« Le PCF s'est opposé au Marché commun puis à l'Union européenne avec des arguments réactionnaires. Comme ceux de Charles Fiterman, alors dirigeant du PCF, futur ministre de François Mitterrand, qui disait en 1978 « Nous nous opposons catégoriquement à l'idéologie bourgeoise et social-démocrate sur le dépassement du cadre étroit de chaque nation », avant d'ajouter : « Notre orientation est donc claire : nous combattons sans ambiguïté la politique d'intégration européenne qui accentue la régression sociale et amputerait le patrimoine national ». Ou d'autres carrément xénophobes, comme cette affiche destinée aux petits viticulteurs du Languedoc : « La Grèce et l'Espagne dans le Marché commun, c'est pire que le phylloxéra ». »

Lutte ouvrière, « L’immigration dans l’Europe en crise », Cercle Léon Trotsky, 24/01/2014.

« Le PCF n'est pas en reste sur le terrain du nationalisme. En 1979, lors des premières élections de députés pour le Parlement Européen, le PCF mena une véritable campagne nationaliste. Fiterman, l'un de ses dirigeants de l'époque, définissait ainsi la position du PCF : « Nous nous opposons catégoriquement à l'idéologie bourgeoise et social-démocrate sur le dépassement du cadre étroit de chaque nation. [..] Notre orientation est donc claire : nous combattons sans ambiguïté la politique d'intégration européenne de Giscard et des dirigeants actuels de la CEE qui accentue la régression sociale et amputerait le patrimoine national ». La politique de l'Europe n'allait pas plus dans le sens des intérêts sociaux des travailleurs et de l'ensemble de la population à l'époque qu'aujourd'hui. Mais en quoi le « cadre étroit de chaque nation » défendu par le PCF le permettait-il davantage ? Le Parti communiste trompait les travailleurs en leur laissant entendre qu'ils partageaient « un patrimoine national » avec la bourgeoisie française. En défendant le « cadre de chaque nation », le PCF nourrissait l'idée que la « nation » française protégeait les travailleurs, ou du moins leur permettait de se défendre. »

Lutte ouvrière, « L’Europe : ni la cause de la crise du capitalisme, ni un moyen de la surmonter », Cercle Léon Trotsky, 11/04/2014.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections