Il est tout aussi avéré que le franquisme espagnol a été bien pire que le même fascisme italien

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Débat parentCet argument est utilisé dans le débat Le communisme a-t-il encore un avenir ?.
Mots-clés : Communisme, Terreur, Fascisme[ modifier ].

RésuméRésumé

Cette information nous est venue de Pierre Milza, le grand spécialiste du fascisme italien. Il entendant ditinguer les dictatures fascistes (Mussolini et Hitler) des dictatures militaires de par leur origines sociales différentes. Il ne voulait pas réhabiliter les dernières non moins anticommunistes que les premières. Il formula cette remarque à propos de la plus célèbre d'entre elles, l'Espagne de Franco : "le franquisme espagnol a été sans doute beaucoup plus sanglant que le totalitarisme mussolinien".

CitationsCitations

« Peu d'Espagnols échappèrent à la tempête répressive par laquelle le fascisme espagnol a tenté de s'établir sur des bases durables. Pour mener à bien une quantification on peut tenir compte des catégories suivantes : Les exilés […] Les épurés[…] Les prisonniers […] Les morts. […] En résumé : 500. 000 exilés, plus de 200. 000 prisonniers (dont des milliers soumis aux travaux forcés), plus de 150. 000 tués et quelque 200. 000 victimes d'épuration : tel est le bilan des premières années de la répression fasciste en Espagne, qui bien qu'elle s'atténua dans les années qui suivirent, n' a jamais cessé, comme le prouve la fusillade de cinq opposants le 27 septembre 1975, moins de deux mois avant la mort du dictateur. »

Carmen Morente Munoz, Fernando Vera Jimenez, « Plus de 150.000 Espagnols ont été assassinés par la dictature franquiste », Petite contribution au livre noir de l'anticommunisme et de la contre-révolution,, p.116-120, Données sur la répression, Comité internationaliste pour la Solidarité de Classe,, Liévin, Décembre 2007.

« De plus nous rencontrons une grande variété de morts violentes, qui vont des exécutions formelles après procès, aux exécutions extra-judiciaires, aux assassinats dans les camps de concentration, dans les prisons, les postes de gardes et les commissariats, les morts dans les affrontements entre les groupes de guerilleros et la Guardia Civil, et beaucoup d'autres opportunément maquillés en "crises cardiaques" ou "hémoragies internes". »

Carmen Morente Munoz, Fernando Vera Jimenez, « Plus de 150.000 Espagnols ont été assassinés par la dictature franquiste », Petite contribution au livre noir de l'anticommunisme et de la contre-révolution, p.119, Données sur la répression, Comité internationaliste pour la Solidarité de Classe, Liévin, Décembre 2007.

RéférencesRéférences

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