Financer un système de revenu de base est irréaliste

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Ce genre de postulat est tout simplement ridicule, l'argent et donc la monnaie n'est qu'une représentation virtuelle de la possession. L'argent n'est pas tangible au contraire de son support et n'a pas d'appartenance, sa fonction première est d'être indépendante du temps.

Comment financer le RU… premièrement il y a plusieurs solutions réalistes, pratiques et peu coûteuses.

L'analyse quantitative : Toutes les banques centrales ont une mission d'impression de la monnaie et de sa régulation par le biais d'une politique monétaire. Dans les sociétés monétaires où la notion de risque de défaut est partout présente, les banques centrales distribuent donc la création de la monnaie aux distributeurs les moins risqués ( les banques en positions de broker ). Le but étant de minimiser le coût d'accès à l'argent, puisque les acteurs receveurs ( SVT ) sont les mieux notés en crédit, le différentiel de spread de crédit se fait de façon descendante. Les banques opèrent alors en fonction des résultats financiers et des espérances de gains, une fonction de répartition qui suit en générale un loi normale centré sur l'indice CAC40. Le revenu universel change un paradigme en probabilité de défaut, puisque les individus deviennent possesseurs d'une rente, leurs probabilités de défaut est donc nulle. Un individu devient donc parmi tous les acteurs financiers, l'acteur le mieux noté et donc le meilleur receveur de la politique monétaire. La fonction de répartition suit alors une loi uniforme et la distribution des richesses se fait donc de la base vers le haut.

Une autre solution est de considérer un cycle économique, comme l'escudo, où par région, la distribution du RU se fait en monnaie non convertible. C'est à la région de collecter dans le mois la totalité des sommes distribués pour rejouer un cycle, c'est une variante plus décentralisé et qui à le mérite d'autoriser les synergies de groupe. Lors de la création d'un revenu universel, on oubli souvent que l'individu a tendance à minimiser son énergie dépensée ( Loi de conservation de l'énergie ), aussi l'établissement de stratégie de groupe est biaisé par les coûts d'infrastructure et géopolitique, sans la prise en compte des facteurs d'inéquités, l'uniformité est un piège d'injustice. On comprends très vite que allouer 100€ en martinique où pousse des arbres fruit-à-pain qui nourrissent une famille entière pendant 1 an sans entretien n'a pas la même valeur que 100€ à Miquelon ou à Lille. C'est en cela que l'allocation universelle n'a de sens que dans la non convertibilité et réduit aux minimas.

L'analyse qualitative : Soit deux individus possédant une stratégie d'enrichissement propre à leurs efforts, sans augmentation constante de la monnaie et donc une inflation à réduire, la meilleur des stratégies aura pour effet de détruire l'effort du moins chanceux. A termes, il existe une limite physique au maintien de l'arbitrage inter individuel des stratégies, c'est la paix sociale. La distribution selon une loi de probabilité qui donnent un avantage au crédit, favorise toujours les positions de rentes et donc ont pour effet inverse à gérer la production de richesse par le progrès. Par construction du crédit, les positions de rentes sont les meilleurs acteurs a probabilité de défaut nulle et donc sont les premiers à recevoir la politique monétaire. C'est l'effet "too big to fail". En distribuant un revenu de rente uniformément, les stratégies de prédations seront donc les seules à suivre la loi normale pour le calcul du défaut. Il n'y aura pas de changement fondamentale dans le fonctionnement du capital, mais les individus déjà en position de rente seront en situation d'arbitrage dont la stratégie la plus rentable est la spéculation sur l'inflation. C'est l'hyperinflation.

Pour contrer toutes les formes d'arbitrage aboutissant à des secteurs en hyperinflation, il convient d'avoir une politique de taxation réduisant à néant les stratégies sur inflation. Cela complexifie l'implémentation d'un revenu universel car il conditionne un synchronisme entre politique social et politique monétaire, c'est la limite pas compétence.

L'analyse systémique :

Puisqu'une monnaie n'existe que dans sa convertibilité, on peut prouver au sens de la monnaie et des échanges, qu'il existe une stratégie de politique monétaire non inflationniste par l'orthogonalisation de sa distribution par secteur. Un tel revenu est donc non convertible par secteur et non capitalisable. Son implémentation peut donc se faire par transposition aux mécanismes existant par la collecte à 100% du versement. Dans de tel condition, le coût de mise en place du revenu universel est de zéro.