Faut-il modifier les langues pour lutter contre les inégalités ?
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Côté « pour »
Côté « contre »
Ni « pour » ni « contre »
Côté « pour »
Côté « contre »
Ni « pour » ni « contre »
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Cet article vise à exposer tous les arguments « pour » et « contre » du débat « Faut-il modifier les langues pour lutter contre les inégalités ? », pour permettre à chacun de se forger une opinion critique et éclairée.
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Cette page est une ébauche de débat. N'hésitez pas à l'améliorer.
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Ce débat est sensible. Des arguments relayés sur cette page peuvent choquer. Ils n’ont pas été écartés dans la mesure où leur présence est attestée dans l'espace public et qu’ils ne contreviennent pas à la législation.
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POUR Changer la langue permet de donner de nouveaux outils à la penséeCe changement ne coûte rien à mettre en placeCe changement pourrait réduire les inégalités |
CONTRE Modifier le langage risque d'exclure des personnes ayant des difficultés à lireC'est une façon de modifier le langage pour y faire entrer son idéologieModifier le langage ne modifie pas les comportementsCertaines règles de langage n'ont aucun rapport avec des inégalitésLes personnes concernées par ces discriminations n'y sont pas toutes favorablesCela risque de créer une forme de novlangueLa langue francaise n'est pas inégalitaire |
Pour comprendre le débat
Historique du débat en France
En 2017 en France, les ministères du travail et de l'égalité entre les femmes et les hommes de Gérald Darmanin et Marlène Schiappa ont recommandé l'usage de l'écriture inclusive dans les TPE-PME, contre l'avis du gouvernement Edouard Philippe. Le 26 octobre 2016, l'Académie Française qualifie l'écriture inclusive de "péril mortel pour la langue".
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Voir aussi : Langage épicène sur Wikipédia [ modifier ] |
Arguments « pour »
Quels sont les arguments pour le langage épicène ?
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Changer la langue permet de donner de nouveaux outils à la pensée
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Ce changement ne coûte rien à mettre en place
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Ce changement pourrait réduire les inégalités
Arguments « contre »
Quels sont les arguments contre le langage épicène ?
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Modifier le langage risque d'exclure des personnes ayant des difficultés à lire
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C'est une façon de modifier le langage pour y faire entrer son idéologie
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Modifier le langage ne modifie pas les comportements
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Certaines règles de langage n'ont aucun rapport avec des inégalités
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Les personnes concernées par ces discriminations n'y sont pas toutes favorables
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Cela risque de créer une forme de novlangue
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La langue francaise n'est pas inégalitaire
Pour aller plus loin
Bibliographie
Côté « pour » - Gayatri Chakravorty Spivak, Les subalternes peuvent-elles parler ?, 120, Éditions Amsterdam, Paris, 20/08/2020.
- Mizubayashi Akira, « "Langue servile" et société de soumission », Le Monde diplomatique, n°797, page 16, 08/2020.
- Davy Borde, « Tirons la langue : plaidoyer contre le sexisme dans la langue française », Utopia, Paris, 2016.
- Auteur non renseigné, « Parité linguistique », Nouvelles questions féministes, 26, n°3, Antipodes, Lausanne, 2007.
Côté « contre » - Académie Française, « Déclaration de l’Académie française sur l'écriture dite "inclusive" », 26/10/2017.
- Louise-Laurence Larivière, « Pourquoi en finir avec la féminisation linguistique, ou À la recherche des mots perdus », Éditions du Boréal, 2000.
- Danièle Manesse, Luc Cédelle, « L’écriture inclusive fait partie de ces dispositifs volontaristes, ostentatoires, qui ne servent pas les causes qu’ils prétendent défendre », Le Monde, 29/05/2019.
Ni « pour » ni « contre » - Danièle Manesse, Gilles Siouffi, « Le féminin et le masculin dans la langue. L'écriture inclusive en question », ESF Sciences Humaines, 207 p, Paris, 2019.
Sitographie
Côté « pour » - Chers lecteurs, chères lectrices, voici pourquoi l’écriture inclusive s’invite dans POSITIVR, Arièle Bonte, 24 février 2022.
- Ces langues ont été inventées par des femmes pour contrer le sexisme, La rédaction, Positivr.fr, 9 mars 2022.
- Une langue sexiste ?, cfwb, Fédération Wallonie-Bruxelles.
- Le cerveau pense-t-il au masculin,, LE ROBERT.
- L’écriture inclusive par-delà le point médian, CNRS, 5/02/2024.
Côté « contre » Ni « pour » ni « contre » 
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