À la sortie de la Deuxième Guerre mondiale, les bureaucraties syndicales ont renforcé leur pouvoir à travers les propositions du Conseil national de la Résistance

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Mots-clés : Syndicats, Directions syndicales, Capitalisme, Deuxième Guerre mondiale, Libération de la France, Bureaucratisation, Conseil national de la Résistance (CNR)[ modifier ].

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« Les structures paritaires ou les comités d’entreprises rapportaient également des ressources financières aux syndicats et réduisaient le poids des syndiqués sur la vie de ceux-ci. Elles transformaient des militants en petits chefs du personnel gérant cantines et autres œuvres sociales. En outre ces militants échappaient au travail dans l’atelier ou le bureau, se coupaient des préoccupations et du contrôle des travailleurs. Pour augmenter encore le poids des bureaucraties syndicales, le CNR garantissait le monopole de la représentation des travailleurs à une liste fermée de syndicats : seules la CGT, la CFTC et la CGC pouvaient présenter au premier tour des candidats pour les délégués du personnel. FO et la CFDT furent ajoutées par la suite. Toutes ces dispositions, prises dans le cadre du CNR, allaient dans le même sens : augmenter l’autonomie des appareils syndicaux vis-à-vis des travailleurs, limiter le contrôle des syndiqués sur leurs propres syndicats et accroître la dépendance des organisations syndicales vis-à-vis de l’appareil d’État. »

Lutte ouvrière, « Les syndicats hier et aujourd'hui », Cercle Léon Trotsky, 15/10/2010.

RéférencesRéférences

Arguments pourJustifications

Arguments contreObjections

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